Comment Biden peut-il regagner le soutien des jeunes?

La performance de Joe Biden lors du débat organisé par CNN a laissé beaucoup à désirer, les experts la qualifiant d’épouvantable. Néanmoins, le faible nombre de téléspectateurs peut peut-être apporter un petit bémol. Cependant, cette petite consolation ne répond pas à une préoccupation essentielle : la lutte de Biden pour se rapprocher des électeurs de la génération Z et des millénaires, un marché vital pour son succès politique. Cet essai examine pourquoi Biden a besoin de la génération TikTok, comment sa performance lors des débats influe sur cette nécessité et quelles mesures il pourrait prendre pour combler le fossé qui le sépare des jeunes électeurs.

La génération Z et les milléniaux, collectivement connus sous le nom d’ère TikTok, deviennent progressivement influents dans la politique nationale américaine. Ces cohortes se caractérisent par leur aisance électronique, leurs valeurs modernes et leur désir d’authenticité de la part des dirigeants gouvernementaux. En outre, ils constituent l’un des plus grands blocs de vote, ce qui rend leur soutien vital pour tout politicien visant un poste national. Le programme politique de Joe Biden, qu’il s’agisse du changement climatique ou de la réduction de la dette des étudiants, doit trouver un écho auprès de ces électeurs pour s’assurer de leur participation et de leur soutien lors des élections ultérieures.

La performance globale de Biden lors du débat sur CNN a été largement critiquée pour son manque d’éclat et de sensibilité. Pour les électeurs les plus jeunes, qui privilégient une communication claire et décisive, cette performance a été particulièrement décevante. La structure du débat, l’expédition de Biden et sa gestion des questions importantes n’ont guère inspiré confiance à une population déjà sceptique quant à son leadership.

Le débat a mis en évidence de nombreux domaines dans lesquels Biden a eu du mal à s’imposer :

Le style de conversation : Le style de Biden est généralement perçu comme vieux et bureaucratique, ce qui n’est pas du goût de la génération TikTok, habituée à une communication rapide, fascinante et primaire.

Clarté de la couverture : Les membres de la génération Z et les milléniaux votent en fonction des enjeux. Ils veulent des stratégies claires et concrètes, en particulier sur des sujets tels que le changement climatique, l’inégalité économique et les droits sociaux propres. La performance de Biden n’a pas réussi à fournir la spécificité et la passion que ces électeurs désirent.

Fiabilité : Les jeunes électeurs recherchent l’authenticité. Le comportement de M. Biden lors du débat, perçu comme répétitif et peu inspirant, contrastait fortement avec l’authenticité et l’énergie qu’ils attendent.

Les sondages révèlent les problèmes flagrants de M. Biden auprès des jeunes électeurs. Bien qu’il ait bénéficié d’un soutien important de la part de ce groupe lors de l’élection de 2020, en grande partie grâce à une puissante émotion anti-Trump, le maintien de ce soutien nécessite plus qu’une simple opposition à son prédécesseur. Les jeunes électeurs sont de plus en plus critiques à l’égard de l’administration de M. Biden, estimant que les revendications sur des questions clés telles que l’annulation des prêts étudiants et l’action en faveur du climat ont déjà été réalisées de manière inadéquate.

L’un des avantages que pourrait tirer M. Biden est le nombre relativement faible de téléspectateurs qui assistent en direct à la discussion. Toutefois, à une époque dominée par les médias sociaux, et plus particulièrement par des plateformes telles que TikTok, l’impact du débat ne se limite pas aux retransmissions en direct. Les clips, les temps forts et les commentaires circulent rapidement en ligne, ce qui permet de s’assurer que les erreurs ou les moments peu inspirants atteignent un large public. La génération TikTok, en particulier, consomme et partage des articles à un rythme effréné, ce qui signifie que la performance de Joe Biden lors du débat sera inévitablement examinée et discutée en ligne.

Pour soigner son image auprès des électeurs de la génération Z et du millénaire, Joe Biden doit adopter une méthode à multiples facettes :

Adopter les plateformes numériques électroniques : L’équipe de Joe Biden doit accroître sa présence dans les émissions populaires auprès des jeunes. Il ne s’agit pas seulement d’être présent, mais aussi de s’engager d’une manière qui semble réelle et interactive.

Une communication politique claire : Joe Biden doit articuler ses projets de manière plus claire et plus passionnée. Il s’agit de transformer des problèmes complexes en points digestes et réalisables qui correspondent aux préoccupations des jeunes électeurs.

Mise en valeur de la validité : L’authenticité est vitale. Joe Biden devrait partager des histoires beaucoup plus personnelles, s’engager dans des conversations non scénarisées et mettre en avant les efforts déployés en coulisses par son administration pour établir un lien avec les individus.

Traiter les problèmes clés : Des actions concrètes sur des questions telles que le changement climatique, l’endettement des étudiants et la justice interpersonnelle montreront aux jeunes électeurs que leurs préoccupations sont prises au sérieux.

Le lien entre Joe Biden et l’ère TikTok est crucial pour son avenir gouvernemental. Bien que la performance globale de son dernier débat n’ait guère contribué à améliorer cette relation, elle souligne l’urgente nécessité d’une proposition stratégique avec les jeunes électeurs. En tirant parti des plateformes numériques, en clarifiant ses positions et en faisant preuve d’authenticité, Joe Biden peut commencer à regagner la confiance et l’enthousiasme de la génération Z et des milléniaux. Ce faisant, il s’assurera non seulement de leur soutien, mais aussi d’un avenir politique beaucoup plus solide et inclusif.

Les secrets pour exceller en tant que chef

Devenir un grand chef cuisinier est un voyage qui exige un mélange de passion, de compétences, de formation et d’expérience. Le monde culinaire est exigeant, mais pour ceux qui sont dévoués et motivés, il offre une carrière gratifiante et épanouissante. Voici les principales étapes pour devenir un grand chef cuisinier.

La première étape pour devenir un excellent chef consiste à développer une véritable passion pour la cuisine. Cela commence souvent dès le plus jeune âge, lorsque l’intérêt pour les repas et la cuisine est suscité par les traditions familiales, les influences culturelles ou l’intérêt personnel. Les aspirants cuisiniers doivent s’immerger dans la communauté culinaire, en explorant diverses cuisines, techniques culinaires et ingrédients. Cet enthousiasme fondamental alimente les longues heures et le dur labeur requis dans l’industrie culinaire.

La formation professionnelle joue un rôle important dans le processus de transformation en un grand cuisinier. La fréquentation d’une université culinaire professionnelle permet aux chefs ambitieux d’acquérir les connaissances et l’expertise essentielles. Les programmes culinaires offrent une formation complète dans des domaines tels que la maîtrise des couteaux, les techniques de cuisson des aliments, la sécurité en cuisine et la recherche alimentaire. Ils traitent également des différents plats, de la nutrition et de l’élaboration des menus. Des écoles comme la Culinary Institution of the United States (CIA) et Le Cordon Bleu sont réputées pour la rigueur de leurs programmes et peuvent considérablement améliorer les perspectives d’emploi d’un chef cuisinier.

Si la formation pose les bases, l’expérience pratique est cruciale. En commençant par des stages ou des postes de débutant dans des restaurants, des hôtels ou des entreprises de restauration, les aspirants cuisiniers apprennent les réalités d’un emploi dans une cuisine professionnelle. Ces postes peuvent comprendre des fonctions telles que cuisinier de série, cuisinier préparateur ou cuisinier auxiliaire, qui permettent aux candidats de mettre à l’épreuve leurs capacités dans un environnement très contraignant. Cette expérience est inestimable car elle permet d’apprendre la maîtrise de soi, le travail d’équipe et la gestion du temps.

L’établissement de relations avec des chefs expérimentés et des professionnels du marché est une étape essentielle. Le mentorat fournit une assistance, un retour d’information et de l’inspiration. Plusieurs chefs prospères attribuent leur croissance à des mentors qui les ont aidés à conditionner leur profession. La création de réseaux dans le milieu culinaire ouvre également des possibilités de collaboration, de stages et d’exposition à divers types de cuisine et d’innovations.

Au fur et à mesure que les cuisiniers acquièrent de l’expérience pratique, ils commencent à produire leur propre style et leur propre identité culinaire. Cela implique d’expérimenter des saveurs, des méthodes et des présentations. Un grand cuisinier est souvent connu pour sa méthode de cuisson unique, qui le distingue des autres. Ce processus d’innovation est continu et évolue au fil du temps, à mesure que les chefs affinent leurs compétences et explorent de nouvelles tendances culinaires.

Le monde culinaire est dynamique, avec des améliorations et des tendances constantes. Les grands chefs ne cessent jamais d’apprendre. Que ce soit en participant à des ateliers, en lisant de la littérature culinaire, en partant en vacances ou en expérimentant de nouveaux éléments, il est important de se tenir au courant des tendances commerciales. L’adaptation est essentielle, comment faire une excellente pizza car la capacité d’innover et d’incorporer de nouvelles techniques permet au chef cuisinier de rester pertinent et compétitif.

Au fur et à mesure qu’ils progressent dans leur profession, les chefs cuisiniers assument souvent des rôles de direction. La gestion d’une cuisine exige plus que de simples compétences culinaires ; elle implique la supervision du personnel, la gestion des budgets, la garantie d’une gestion de la qualité et le maintien d’un environnement de travail positif. Les excellents chefs peuvent également être d’excellents cadres, capables d’inspirer et de motiver leur groupe, en favorisant une culture de l’excellence et de la collaboration.

Les antécédents sont un élément essentiel de la carrière d’un chef. Elle se construit en effet par la constance de la qualité, de la créativité et du professionnalisme. De nombreux chefs obtiennent une reconnaissance par le biais de concours culinaires, de prestations médiatiques ou d’accolades telles que les étoiles Michelin. Une solide réputation peut déboucher sur des opportunités plus importantes, comme l’ouverture de son propre restaurant ou la transformation en un consultant en arts culinaires recherché.

Votre parcours pour devenir un grand chef cuisinier est semé d’embûches, notamment de longues heures de travail, des exigences physiques et une tension élevée. La persévérance est essentielle. Les grands experts culinaires relèvent ces défis et les considèrent comme des occasions de progresser et de s’améliorer. La capacité à rester concentré et déterminé malgré les revers est une caractéristique déterminante des chefs productifs.

Enfin, de nombreux grands chefs s’investissent dans la communauté, que ce soit par l’enseignement, le mentorat ou la participation à des actions caritatives. Cela permet non seulement de cultiver la prochaine génération de cuisiniers, mais aussi de renforcer le lien du chef avec le milieu culinaire et la société dans son ensemble.

Devenir un excellent chef cuisinier est un voyage aux multiples facettes qui exige un mélange de formation, d’expérience, de créativité et de résilience. Il s’agit d’un parcours animé par la passion et soutenu par un engagement continu en faveur de l’excellence et de l’apprentissage. Pour les personnes qui s’engagent dans cette voie, les récompenses vont au-delà de la réussite individuelle et les conduisent dans le monde riche et varié des arts culinaires.

Beyrouth: au coeur du drame

Voici Beyrouth : notre capitale et dernière ville levantine, toujours vivante et toujours assiégée. En flânant dans ses rues et ses places, je m’émerveille devant notre capitale vacante et libérée. A gauche, je vois deux monstruosités imposantes : une église et une mosquée, plus de cages de clichés dans lesquelles on se prend au piège, maintenant juste des mausolées pour les gars qui les ont créés ou refaits. À droite, je vois un soi-disant quartier historique qui apparaît comme la pop-fantasia de l’étudiant drogué en première année d’école d’architecture. En me reconvertissant, je parcours le reste du système cardiovasculaire vide de Beyrouth : el-bourj, al-balad, centreville, Solidere, centre-ville – les marques du lieu exposant notre cacophonie, dans ce qui est un hôte d’unité ou au mieux de convergence. Ici, des églises sans aucun chrétien. Là, des mosquées sans musulmans. En chemin, une synagogue sans aucun juif. Presque partout, des bureaux sans aucun habitant, des devantures sans magasins ni commerçants et des marchés sans commerçants ni clients. Derrière les barricades, un parlement sans législateur. Au-dessus du mur, un palais sans premier ministre ni ministre – le précédent sans aucun doute dans l’avion à destination ou en provenance de quelque part, le second installé ailleurs dans leurs fiefs bureaucratiques. Et juste ici, là où nous avons commencé, aujourd’hui et tous ces jours avant : Place des Martyrs, un lieu public et une salle sans grand public à proprement parler… pas de familles, pas de couples, pas de poussettes, pas de lecteurs, non des mendiants et pas de flics. En fin de compte, je vois une chaise. Je cherche son propriétaire ou son occupant. Personne ne le promet. Personne n’est ici maintenant pour l’affirmer. Je m’assieds, me redresse et me penche dans une position confortable. Maintenant heureux d’être seul, je prends égoïstement une ville souvent rendue inaccessible par des stratégies somptueuses, des accidents, des incidents et des remaniements préétablis de notre propre passé. Et je commence à faire exactement ce que les gars cyniques qui ont insisté sur la proclamation des chaises pendant des décennies auraient dû faire il y a longtemps : pensez. En 2019, des citoyens étaient descendus dans les rues et sur les places dans tout le Liban. Ceux-ci étaient frustrés. Ceux-ci en avaient marre. Ils étaient bouleversés. De plus, ils avaient été exigeants, ravivant leurs vœux au fur et à mesure. Quels que soient leur lieu d’origine, leur état d’esprit politique, leur appartenance communautaire ou leur histoire interpersonnelle, des centaines de milliers d’individus réputés pour un changement de gouvernement, ou du moins de projet ; un grand changement de précurseurs, ou du moins de comportement ; du système d’après-guerre, ou au mieux de l’exercice gouvernemental en son sein ; des structures étatiques de gestion, de gouvernance et de droits propres, ou au mieux de la performance d’individus qui ont tant pris et fourni si peu en habitant et en animant ces bâtiments. Pendant un instant, les Libanais ont nié les fausses options que leur offraient les élites négatives et personnelles dans cette nouvelle ère d’indépendance : occupation ou bataille, liberté ou protection, justice ou paix, pain ou dignité. Pendant un moment supplémentaire, ils sont arrivés ensemble pour avoir besoin de quelque chose de différent de – et au-delà – de ce qu’ils avaient été autorisés et s’étaient permis d’avoir comme politique. Ce n’était qu’un instant, comme tous les instants précédents : mystique et éphémère, et en partie magique puisqu’il était éphémère. Une minute ne fait pas une révolte, une révolution ou une république. Les Libanais ne pouvaient pas et n’allaient pas protester à perpétuité. Ils avaient besoin, et ont besoin, de résider. Ils ont besoin de s’en sortir dans ce monde, ou ce Liban, tel qu’il est présent – même quand ils tentent de le modifier. Ils doivent fournir leurs ménages, qu’il s’agisse d’enfants qu’ils se sont préparés à avoir comme personnes à charge ou de mères et de pères rendus comme tels par ces catastrophes, même lorsqu’ils tentent de construire un régime où de plus en plus de personnes peuvent se fournir. Ils doivent trouver comment faire entrer leurs filles dans des collèges, que les factions pourraient également contrôler ou avoir un impact, même quand et pendant qu’elles réfléchissent à la manière d’améliorer la formation publique – ce véritable plancher, à partir duquel nous sommes en mesure de construire un ordre et une chance libéraux. – quels que soient les niveaux.